Wednesday, August 20, 2008

Le verger de pommiers

Durant le jour
Au coucher du soleil

Saturday, August 09, 2008

En memoire de Vicky HATEM


Entre 1976-1980, pres de Chahtoul.


Aie pitié de ma faiblesse, Louis-Joseph Lebret

Ô Dieu, que je voudrais pourtant aimer sans réserve,
voici que je ne puis plus avancer.
Je t'avais bien promis que ce serait de tout moi-même,
et voici que chaque jour,
après avoir gagné sur quelque point je perds sur quelque autre.
Où donc est le temps où j'avançais à grands pas,où toi même, parfois,me portait en me comblant de ta tendresse?
J'avais, c'est sûr, bien des combats à livrer contre moi-même et contre les pressions du monde.
Par mon effort volontaire,
mais pressé par ta grâce,
je triomphais.
Je croyais avoir extirpé mon attachement aux bien,
je me croyais guéri des désirs de volupté,
je pensais avoir acquis l'humilité.
Tout me semblait facile à ton service.
Mais j'étais alors dans l'illusion;
je me donnais sans me connaître vraiment...
Je n'ai pas repris mon don mais je n'avais pas deviné toutes ses exigences.
Maintenant, c'est dans la profondeur de ma faiblesseque je crie vers toi.
Il n'est pas possible que je me délivre de moi-même,
de la lourdeur de chair qui m'accable,
de mon égoïsme toujours renaissant,
de la complaisance en moi-même.
Seigneur, aie pitié de ma faiblesse.